Marcel est parti
fini les beuveries
les jeux d’eau et les pitreries
les repas dans le bruit
les cris et les plaisanteries
adolescents de cinquante ans
immatures et bruyants
au brouhaha brouillon et pénétrant
qui pollue mes pensées
et tous mes sentiments
qui s’insinue partout
dans ma vie aux aguets
et me prive de tout
Marcel est parti
peut-être une respiration
une pause dans l’invasion
l’espace du privé
qu’on se réapproprie
et la sérénité
qui ne craint plus ce bruit
car Marcel est parti
le cousin d’à coté
qui ne vient que l’été
mais le roquet lui est toujours bien ici!!
Marcel revient l’été prochain?
Je trouve ton poème très agréable. Les mots sont évocateurs et rappellent l’été. Je m’attendais d’abord à lire un poème élégiaque (notamment à cause du titre), et c’est un plaisir de voir que l’histoire prend petit à petit une tournure plus comique, plus inattendue.